La société Alplast, implantée à Sainte-Marie-aux-Mines dans le Haut-Rhin, dont le fonds Natixis Providente est l’actionnaire majoritaire à 85 %, est aujourd’hui en redressement judiciaire. L’audience au tribunal est fixée ce 25 septembre, et pas moins de cent emplois sont menacés. Quid alors de l’investissement socialement responsable que le groupe Natixis ne cesse de mettre en avant ?
Car aujourd’hui, il n’existe pas même de plan social digne de ce nom. Toutes les demandes de rencontre, formulées par la FCE-CFDT et son Syndicat Chimie Energie Alsace auprès du gestionnaire du fonds, sont aussi restées sans réponse à ce jour. Natixis n’a même pas daigné participer à la table ronde organisée le
11 septembre dernier avec les élus politiques locaux !
C’est dans ce contexte que la FCE s’est vue dans l’obligation d’écrire au directeur du groupe Natixis, afin que les salariés d’Alplast et leurs représentants ne soient plus ignorés et que rapidement de véritables négociations s’ouvrent. A suivre.